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Table de roulette.
La roulette est un jeu de hasard dans lequel chaque joueur parie sur 🔑 le numéro qui sera tiré par le croupier. Le jeu de la roulette est l'un des plus connus du grand 🔑 public, notamment en raison de sa simplicité. Ce jeu est également présent sur la plupart des casinos en ligne.
La roulette 🔑 est un jeu très proche du jeu de la boule (appelée également petite roulette), qui se joue avec un plateau 🔑 cylindrique fixe (mais qui fut aussi quelquefois mobile comme au casino de Dieppe) comprenant 9 numéros (de 1 à 9).
La 🔑 roulette fait son apparition en Italie au début du XVIIe siècle sous le nom de biribi ou hoca. Le mot 🔑 en français est utilisé pour la première fois en 1716 à l'hôtel de Soissons à Paris et désigne une petite 🔑 roue avec des cases. Les joueurs parient sur l'endroit où la bille, entraînée aléatoirement par le mouvement de la roue, 🔑 aboutit[1]. Les numéros rouges et noirs apparaissent à la fin du XVIIIe siècle. L'écrivain Jacques Lablée (1751-1841)[2] la décrit avec 🔑 précision : 36 numéros, une case avec un zéro et une case avec un zéro double. Il évoque également les 🔑 joueurs et les tables de jeu se situant au Palais-Royal à Paris[3].
Les premières mentions de ce jeu apparaissent à travers 🔑 des documents juridiques réglementant cette pratique. On en trouve par exemple dans des décrets pris en Nouvelle-France (Canada), datés de 🔑 1758, interdisant expressément les jeux de « dés, hoca, faro et roulette ». En 1745, une loi anglaise signée par 🔑 George II fait mention de « la lecture du jeu dit de Roulet ou Roly-Poly »[4].
Alors que le jeu comportait 🔑 jusque-là trente-huit numéros (avec un zéro rouge et un double zéro noir[5]), en 1842, les frères François et Louis Blanc 🔑 améliorent le jeu en supprimant la case double zéro pour ne garder que le zéro simple. Cette case semble augmenter 🔑 l'avantage du joueur, ce qui vaut un succès instantané aux frères Blanc. Or, à cette époque, le jeu était illégal 🔑 depuis 1836 et on ne pouvait jouer à la roulette que dans des tripots clandestins à Paris. Les frères Blanc 🔑 s'installent alors à Bad Hombourg et attirent les fortunes de toute l'Europe. L'écrivain Dostoïevski y perd d'énormes sommes. Sa mauvaise 🔑 fortune lui inspire toutefois le roman Le Joueur.
C’est au milieu du XIXe siècle à Monte Carlo, que la roulette va 🔑 devenir véritablement populaire. En effet, Charles III de Monaco légalise les jeux d’argent dans sa principauté et demande aux deux 🔑 frères Blanc d’ouvrir un casino en 1860. Le jeu de la roulette y est présent.
Au cours du XIXe siècle, des 🔑 immigrants français font connaître le jeu de l’autre côté de l’Atlantique aux États-Unis. Le jeu devient vite populaire notamment auprès 🔑 des mineurs de l’Ouest. Les Américains rajoutent une nouvelle case, celle du double zéro qui augmente l’avantage de la maison 🔑 à 5,25 %. C’est la naissance de la roulette américaine. Certains casinotiers vont même lancer une roulette à 31 numéros 🔑 ce qui leur donne un avantage de 12,9 %. Ces modifications font décliner la popularité du jeu aux États-Unis. Après 🔑 une période d’illégalité lors de la prohibition aux États-Unis (de 1919 à 1932), le Nevada l’autorise à nouveau en 1931 🔑 et l’introduit dans les casinos de Las Vegas.
Aucune méthode (« martingale ») ne permet de battre la roulette en moyenne. 🔑 Toute combinaison de paris à espérance de gain négative aboutira irrémédiablement à une espérance de gain négative. En effet, les 🔑 espérances de gains sont calculées sans le 0 : par exemple, on paye un numéro plein 35 fois la mise 🔑 (la mise de départ gagnante reste) alors qu'il y a 37 numéros. Autrement dit, un joueur qui mise une pièce 🔑 sur les 37 numéros perdra à chaque coup une pièce.
Sur certains casinos en ligne on peut trouver des roulettes sans 🔑 zéro qui mettent le joueur à égalité avec le casino. Mais en contrepartie, l'établissement prélève 10 % sur les gains 🔑 des joueurs.
Éléments du jeu [ modifier | modifier le code ]
Le cylindre de roulette est de forme circulaire, ayant une 🔑 taille standard pour les casino d'environ 80 cm de diamètre.
Coupe et identification des éléments d'un cylindre de casino.
Le cylindre de 🔑 roulette est composé de plusieurs éléments :
Le tambour (partie rotative du cylindre) ;
Le manchon (partie supérieure du tambour avec lequel 🔑 le croupier actionne la rotation) ;
Le repose-bille (sommet de cylindre sur lequel la bille est placée lorsque le cylindre n'est 🔑 pas en partie de jeux) ;
La numérotation (cases noires, rouges ou vertes numérotées de 0 ou 00 à 36). Les 🔑 numéros sont disposés de telle sorte qu'ils présentent une alternance parfaite permettant qu'aucun numéro ne partage avec l'un de ses 🔑 voisins immédiats une de ses qualités simples (couleur, parité, hauteur) ;
Les cases (parties où vient se stopper la bille) ;
La 🔑 cuvette (partie qui reçoit le tambour) sur laquelle est fixé l'axe ;
L'axe (pièce permettant la rotation du tambour, généralement monté 🔑 sur roulement à billes) ;
La piste, (partie en bois du cylindre où la bille effectue sa rotation) ;
Les déflecteurs, (plus 🔑 communément en forme de losange ou d'olive, ils servent d'obstacle à la bille lors de sa rotation). Ils sont également 🔑 appelés diamants ou obstacles ;
Le cadre (partie entourant le cylindre) ;
La rampe. Partie intégrante du cadre, elle empêche la bille 🔑 de s'échapper de la piste. Le croupier y lance la bille afin qu'elle atteigne une rotation parfaite et rapide.
Le cylindre 🔑 alterne systématiquement cases rouges et noires. Il minimise également au maximum le voisinage de deux nombres pair/impair et de deux 🔑 manque/passe[6].
La disposition des numéros sur le cylindre de la roulette n'est pas due au hasard. Elle est le résultat de 🔑 calculs de répartition. Il en résulte que cette disposition est la plus équilibrée possible. Si l'on sépare le cylindre en 🔑 deux au niveau du zéro, il y aura quasiment autant de numéros pairs et impairs de chaque côté. De même, 🔑 il y aura quasiment autant de numéros appartenant à chaque douzaine et chaque colonne. On note toutefois que la disposition 🔑 des numéros est différente à la roulette américaine, du fait de la présence de la case du double zéro.
Concernant la 🔑 répartition des couleurs des numéros, la règle est la suivante : « Ceux dont la somme des chiffres qui le 🔑 composent est paire sont noirs; ceux dont la somme des chiffres est impaire sont rouges ». Par exemple, le 20 🔑 est noir car la somme de 2 et de 0 est pair, et le 19 est rouge car la somme 🔑 de 1 et 9 fait 10 (il faut donc répéter l'opération), et la somme de 1 et 0 est impaire. 🔑 Seules exceptions, les numéros 10 et 28 sont noirs (alors qu'ils devraient être rouges, selon la règle précédemment citée). En 🔑 effet, pour avoir 18 numéros rouges et 18 noirs, il a fallu remplacer deux numéros rouges par des noirs. Il 🔑 a donc été arbitrairement décidé que le 10 et le 28 échapperaient à la règle[7].
Une bille en ivoire (aujourd'hui en 🔑 résine ou en Téflon) est lancée par le croupier en sens inverse de la rotation de la roulette[6] et va 🔑 s'arrêter sur un numéro de la roulette.
La table de jeu [ modifier | modifier le code ]
Différents types de roulettes.
Table 🔑 de jeu de roulette américaine.
Table de jeu de roulette française.
Table de jeu de roulette anglaise (ou européenne).
Sur la table de 🔑 jeu, les différentes cases correspondent chacune à un type de mise.
Il existe des différences entre les roulettes :
La roulette française 🔑 se caractérise par ses 37 numéros, allant de 0 à 36, répartis sur un cylindre avec des cases alternant entre 🔑 les couleurs rouge et noir, à l'exception du 0, qui est vert. Le tapis de jeu est généralement plus large, 🔑 avec les cases pour les numéros 34, 35 et 36 dépourvues de cases adjacentes. Les mises sur les colonnes sont 🔑 placées en bas à droite et à gauche du tapis, et la disposition des chiffres sur la roue suit un 🔑 ordre spécifique. La règle de la "partage" est appliquée dans certains casinos, où les joueurs récupèrent la moitié de leur 🔑 mise en cas de sortie du zéro.
La roulette anglaise, également appelée roulette européenne, est la variante la plus répandue. Elle 🔑 comporte aussi 37 numéros, de 0 à 36, avec une disposition identique à la roulette française. Cependant, le tapis de 🔑 jeu est plus compact et les cases sous les numéros 34, 35 et 36 sont réservées aux mises en colonnes. 🔑 La règle de la "partage" n'est généralement pas appliquée, ce qui entraîne une légère augmentation de l'avantage du casino.
La roulette 🔑 américaine se distingue par l'ajout d'une case supplémentaire, le 00, portant le nombre total de numéros à 38. Cette case 🔑 est également de couleur verte et se trouve à l'opposé du 0 sur le cylindre. Cette modification entraîne un avantage 🔑 significativement plus élevé pour le casino. Le tapis de jeu est similaire à celui de la roulette européenne, avec des 🔑 cases pour les mises en colonnes situées sous les numéros 34, 35 et 36. En raison de son avantage plus 🔑 élevé, cette variante est moins populaire auprès des joueurs expérimentés, mais elle reste courante dans les casinos nord-américains.
Le croupier est 🔑 un employé du casino qui est chargé de diriger le jeu, de manipuler la bille et le cylindre, d'enregistrer les 🔑 mises, de régler les gains des joueurs et d'annoncer les phases de jeu par les phrases suivantes :
« Faites vos 🔑 jeux » : début des mises ;
« Les jeux sont faits » : lancement de la bille ;
« Rien ne 🔑 va plus » : fin des mises, la sortie du numéro gagnant étant imminente ;
« 14 rouge pair et manque 🔑 » (exemple de sortie de numéro) : annonce du numéro gagnant ;
« Rien au numéro » : si aucun joueur 🔑 ne gagne sur ce coup ;
« Rien ne va » : Si la bille est sortie accidentellement du cylindre avant 🔑 de s'immobiliser sur un numéro.
Comme dans les autres jeux de casino, le croupier est responsable du bon déroulement du jeu. 🔑 Il s'assure, entre-autres, que les mises enregistrées sont correctement payées, et qu'il n'y ait pas de triche.
Des jetons de casinos 🔑 placés sur la table de roulette.
Les plaques sont des jetons correspondant à une somme d'argent, que les joueurs achètent à 🔑 la caisse du casino. Ils les déposent sur les cases de la table de jeu pour miser sur un numéro. 🔑 S'ils gagnent, le croupier leur distribue leurs gains sous forme de plaques et jetons.
Une couleur de jetons est utilisée pour 🔑 chaque joueur afin de différencier leurs mises respectives.
Règles du jeu [ modifier | modifier le code ]
Dès l’annonce du croupier 🔑 de « Faites vos jeux », tous les joueurs présents autour de la table peuvent effectuer leurs mises.
Le montant des 🔑 mises maximales et minimales est défini par le casino. De plus, pour les casinos français, des règles spécifiques existent[8]. Par 🔑 exemple, il n'est jamais autorisé de miser plus de 1 000 fois le montant de la mise minimale sur une 🔑 chance simple.
Les joueurs peuvent miser de différentes manières[9] :
Chances simples : Manques et passes : sur les numéros de 1 🔑 à 18 ou 19 à 36 ; Pairs et impaires ; Rouges et noirs.
Chances multiples : Numéro plein : la 🔑 mise est placée sur un seul numéro ; Cheval : la mise est placée entre deux numéros adjacents ; Transversale 🔑 pleine : la mise est placée entre trois numéros de la même ligne, en posant les jetons à l'extrémité de 🔑 la ligne ; Carré : la mise est placée entre quatre numéros adjacents ; Transversale du zéro : la mise 🔑 est placée sur les numéros 0, 1 et 2 ou 0, 2 et 3 ; Quatre premiers : la mise 🔑 est placée sur les numéros de 0 à 3, en posant les jetons à l'extrémité de la ligne séparant le 🔑 zéro des numéros ; Sixain : la mise est placée entre six numéros ; Colonne : la mise est placée 🔑 en bas d'une des trois colonnes ; Double colonne : la mise est placée à l'intersection de deux colonnes ; 🔑 Douzaine : la mise est placée sur une des trois douzaines (1 à 12, 13 à 24 ou 25 à 🔑 36) ; Double douzaine : la mise est placée à l'intersection de deux douzaines.
1 - Numéro plein ;
2 - Cheval 🔑 ;
3 - Transversale pleine ;
4 - Transversale du zéro ;
5 - Carré ;
6 - Quatre premiers ;
7 - Sixain ;
8 🔑 - Double colonne ;
9 - Double douzaine.
Les différentes mises spéciales.
Il existe également des mises spéciales, qui permettent de miser sur 🔑 des numéros adjacents dans le cylindre de jeu[9] :
Tiers du Cylindre : en plaçant des jetons (en plein ou à 🔑 cheval) sur les numéros les plus éloignés du zéro ;
Orphelins : en plaçant des jetons sur les numéros isolés, de 🔑 part et d'autre du cylindre ;
Voisins du Zéro : en plaçant des jetons sur les numéros proches du zéro ;
Jeu 🔑 0 : en plaçant des jetons sur les numéros adjacents au zéro dans le cylindre.
Lancement de la bille [ modifier 🔑 | modifier le code ]
Le croupier lance la bille de la roulette dans le sens opposé à celui du cylindre 🔑 et ce dernier, dans le sens contraire à la partie précédente[6].
Il plaque la bille contre la rigole entourant la roulette 🔑 et la lance. La bille doit faire 3 tours du cylindre pour que le jeu soit valable.
Avant que la bille 🔑 ne vienne rencontrer l’un des déflecteurs en laiton perturbant son parcours avant de tomber dans la roulette, le croupier annonce 🔑 ostensiblement : « Rien ne va plus ». Dès lors, sauf sous la direction du croupier ou de son chef, 🔑 aucune mise ne peut être placée sur le tapis. Dès que la bille s’arrête dans l’une des cases, le croupier 🔑 annonce le numéro gagnant ainsi que les gains simples associés.
Le croupier pose un poids, appelé le dolly, sur le numéro 🔑 gagnant et effectue les paies des mises gagnantes. Les gains « plein », « cheval », « transversale », « 🔑 carré » et « sizain » sont annoncés ostensiblement et les jetons sont transmis directement aux joueurs. Les autres paies 🔑 (colonnes, douzaines et chances simples) sont placées à côté des jetons joués.
Les paies effectuées, le croupier retire le dolly du 🔑 numéro et annonce ostensiblement « Faites vos jeux ». Dès lors, les mises gagnantes placées sur le tapis peuvent être 🔑 reprises par les joueurs.
Le déroulement ci-dessus est celui codifié pour la roulette anglaise. Il est sensiblement le même à la 🔑 roulette française. Cependant, dans cette dernière version, il n'y a pas de dolly, et un des croupiers désigne le numéro 🔑 gagnant en pointant la case sur le tableau à l'aide d'un râteau.
Paiement des mises gagnantes [ modifier | modifier le 🔑 code ]
Le paiement des gains à la roulette anglaise (ou européenne) est le suivant[9] :
Rapport des mises à la roulette 🔑 française Type de mises Nombre de numéros joués Chance Gain du joueur pour 1 misé Chances simples Noir 18 48,64 🔑 % (18/37) 2 Rouge Impair Pair Manque (1 à 18) Passe (19 à 36) Chances multiples Numéro plein 1 2,70 🔑 % (1/37) 36 Cheval 2 5,41 % (2/37) 18 Transversale pleine 3 8,11 % (3/37) 12 Transversale du zéro Carré 🔑 4 10,81 % (4/37) 9 Quatre premiers Sixain 6 16,22 % (6/37) 6 Douzaine 12 32,43 % (12/37) 3 Colonne 🔑 Double douzaine 24 64,86 % (24/37) 1,5 Double colonne
Note : Ces gains comprennent la mise initiale. Si le joueur mise 🔑 1 sur un numéro plein gagnant, il récupère 35 + 1 soit 36.
Le zéro fait perdre les mises engagées sur 🔑 les chances multiples (c'est-à-dire toutes les mises portant sur les numéros, du plein à la douzaine). Les mises jouées sur 🔑 les chances simples[10] :
à la roulette anglaise perdent la moitié de leur valeur (la banque en garde la moitié) ;
à 🔑 la roulette française sont « emprisonnées » et le tirage suivant détermine si le joueur récupère sa mise (si sa 🔑 chance simple est tirée), sans paiement, ou si elle est perdue. Si le tirage suivant est un nouveau 0, il 🔑 faudra deux tirages consécutifs de la chance simple concernée pour que le joueur puisse récupérer sa mise et ainsi de 🔑 suite ;
à la roulette américaine sont perdues. Il en est d'ailleurs de même pour le double zéro (00).
Si la bille 🔑 tombe dans le cylindre entre le moment où le croupier attrape celle-ci et son lancer au fond de la rigole, 🔑 le croupier annonce ostensiblement « rien ne va ». Il prend la bille et la replace dans la case correspondant 🔑 au numéro précédemment sorti sans arrêter la rotation du cylindre. Puis, il réeffectue la procédure de mise en jeu : 🔑 prise de la bille et changement de la rotation du cylindre. Dès que la bille est mise en rotation, le 🔑 croupier annonce ostensiblement : « tout va ».
Si un joueur trop loin d’une case lance son jeton, mais ce dernier 🔑 n’arrive pas ou n’atteint pas la position voulue, le croupier demande au joueur où le joueur annonce sa mise. Le 🔑 croupier déplace le jeton en conséquence. Il annonce ostensiblement qu’il a placé le jeton : «… placé ».
Si le croupier 🔑 ou son chef veut vérifier une mise maximale pendant les mises. Il annonce ostensiblement : « Je vérifie la mise 🔑 du… ». Il retire la mise et la place devant lui, il effectue le comptage du nombre de jetons et 🔑 replace la mise. Si des jetons sont en surnombre, ils sont redonnés au joueur.
Si le croupier doit vérifier le nombre 🔑 de jetons pour un paiement. Il annonce ostensiblement : « Je retire les mises du… pour comptage ». Il retire 🔑 le poids, prend le tas de jetons et les place devant lui. Il effectue ostensiblement le décompte, et repose les 🔑 jetons sur la case de manière que tous les joueurs puissent vérifier a posteriori le compte et il repose le 🔑 poids sur la pile. Il effectue ensuite la mise en paiement.
Si un joueur veut effectuer un change de jeton pendant 🔑 que la bille tourne, le croupier annonce ostensiblement « Change après le jeu ». Le paiement fini, le croupier procède 🔑 au change.
Si un même numéro sort deux fois de suite, après avoir annoncé le numéro gagnant, le croupier annonce ostensiblement 🔑 : « Répétition du numéro ».
Le croupier ne peut rien prendre de la main à la main. Le joueur doit 🔑 déposer préalablement son jeton sur le tapis avant que le croupier puisse le reprendre.
Le croupier doit, avant et après le 🔑 lancer de la bille ou dès qu’il a touché un jeton (pour paiement, placement ou change) montrer aux joueurs qu’il 🔑 n’a plus rien dans les mains.
À la roulette anglaise, dans certains casinos, il est indiqué que les annonces sont interdites. 🔑 Cela signifie que le joueur ne peut demander au croupier d'effectuer la totalité d'un placement obéissant à une annonce (par 🔑 exemple : « le tiers par deux pièces », « figure du 9 »). Le croupier peut cependant terminer un 🔑 placement si et seulement si le joueur l'a commencé lui-même, ce dernier énonçant alors des ordres du type « complétez 🔑 le tiers », ou « complétez la figure du 9 ».
Avantage du casino [ modifier | modifier le code ]
L'avantage 🔑 de la maison est le montant moyen de la perte des joueurs. Si un joueur mise sur un seul numéro, 🔑 il y a une probabilité de 1/37 que le joueur gagne à la roulette française et remporte 35 fois sa 🔑 mise, et 36 chances sur 37 qu'il perde sa mise. L'avantage de la maison est donc de :
− 1 × 🔑 36 37 + 35 × 1 37 = − 0 , 027 {\displaystyle -1\times {\frac {36}{37}}+35\times {\frac {1}{37}}=-0,027}
Lors de la 🔑 sortie du zéro à la roulette française, la règle de la mise en prison permet aux joueurs ayant misé sur 🔑 une chance simple (noir, rouge, pair, impair, manque ou passe) soit de récupérer la moitié de leur mise, soit de 🔑 mettre leur mise entière en prison pour le prochain tour de roulette. Cette règle abaisse l'avantage de la maison à 🔑 la moitié soit 1,35 %. Lors de la sortie du zéro à la roulette dite anglaise, il n'existe pas de 🔑 règle de la mise en prison. Les joueurs ayant misé sur des chances simples récupèrent directement la moitié de leur 🔑 mise. L'avantage de la maison est donc de 1,35 % pour les mises sur des chances simples.
Plus généralement avec la 🔑 formule ( 36 − n ) / n {\displaystyle (36-n)/n} , on a le gain suivant :
− 1 × 37 🔑 − n 37 + 36 − n n × n 37 = − 1 37 = − 0.027 {\displaystyle -1\times 🔑 {\frac {37-n}{37}}+{\frac {36-n}{n}}\times {\frac {n}{37}}={\frac {-1}{37}}=-0.027}
On remarque que, quel que soit le type de mise (plein, cheval, etc. ), le 🔑 gain espéré est toujours le même. Jouer plusieurs mises (avec des types pouvant être différents) ne change pas ce gain.
À 🔑 la roulette américaine, qui comprend une case en plus, le double-zéro :
− 1 × 37 38 + 35 × 1 🔑 38 = − 0 , 0526 {\displaystyle -1\times {\frac {37}{38}}+35\times {\frac {1}{38}}=-0,0526}
En fait ce simple calcul de 2,7 % ne 🔑 fait que donner le rapport des pertes sur le total des mises. On joue 37 jetons et on en perd 🔑 1 en 37 coups. Mais il n'indique pas la « vitesse de perte » : dans le cas extrême où 🔑 l'on joue 35 numéros pour gagner 1 jeton, la banque a donc 2 chances sur 37 de gagner 35 jetons 🔑 et le joueur 35 chances sur 37 d'en gagner 1. Le joueur perd bien 2,7 % de ses mises, mais 🔑 la banque gagnera bien plus rapidement que si le joueur avait misé sur un seul numéro :
Si votre capital de 🔑 départ est de 35 mises et que vous jouez 1 seul numéro, il faudra (en moyenne) 35 parties de 37 🔑 boules pour tout perdre. Si vous jouez 35 numéros il faudra (toujours en moyenne) une seule partie de 37 coups 🔑 pour tout perdre. Et pourtant dans les 2 cas vous n'aurez perdu « que » 2,7 % de la totalité 🔑 des mises. En conclusion, moins vous jouez de numéros, plus votre capital dure longtemps.
Martingales, systèmes de mises et attaques [ 🔑 modifier | modifier le code ]
Article détaillé : Martingale
Les mathématiciens ont exploré différentes méthodes pour battre la roulette. Ces méthodes 🔑 de jeu portent différents noms : Martingale, système de mise, méthode de Hawks, méthode de Labouchère, méthode de D'Alembert, attaque. 🔑 Certaines de ces méthodes permettent de battre la roulette : toutes divergent et peuvent nécessiter (théoriquement) une fortune infinie. Les 🔑 casinos ont instauré des limites de mise (ou mise maximales) pour empêcher l'utilisation de ces systèmes qui deviennent donc inopérants. 🔑 Avec une roulette équilibrée, l'espérance de gain du joueur est toujours strictement négative.
Une anecdote célèbre s'est déroulée au casino Monte-Carlo 🔑 à Monaco le 18 août 1913 qui a été désignée par la suite sous le terme d'erreur du parieur. À 🔑 cette occasion, la couleur noire est sortie 26 fois de suite à la roulette, ce qui a entraîné d'énormes pertes 🔑 pour les joueurs qui misaient systématiquement sur le rouge en pensant que la probabilité de sortie d'une telle série était 🔑 très faible. Pourtant la probabilité reste la même à chaque tirage avec moins de 50 % de chance de voir 🔑 la bille se stabiliser sur le noir ou sur le rouge (en effet, il y a une case verte, pour 🔑 le 0, et 18 noires et 18 rouges).
Notes et références [ modifier | modifier le code ]